Blog de dada

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Technologie

FirefoxOS disponible pour Fairphone 2

Rédigé par dada / 21 janvier 2016 / 10 commentaires




Le Fairphone 2, c'est un peu le téléphone qui me fait envie en ce moment. C'est le smartphone idéal pour les bien-pensants : il est conçu autour des idées du commerce équitable et de l’écologie. Je vous laisse la page Wikipedia pour en apprendre plus à son sujet. Pour moi, il faudra attendre la version 3 ou 4 avant que je me laisse tenter puisque mon Flame me convient toujours autant.

Le truc qui me gène encore, c'est qu'il n'y a pas d'OS alternatif dessus, et je ne mets pas Cyanogen dans la liste des systèmes d'exploitation alternatifs. On sait tous que c'est une blague. Dedans, je pense à Ubuntu Phone ou à Firefox OS. Je n'ai pas de nouvelle du support d'Ubuntu, mais il y en a pour Firefox OS !



C'est dans ce rapport de bogue qu'on apprend que le programme Foxfooding et ses bénévoles ont réussi à faire fonctionner Firefox OS sur le Fairphone 2 ! C'est un premier jet et tout n'est pas encore parfait.

Pour le moment, le lien direct permettant de télécharger l'image à faire avaler à votre smartphone équitable n'est plus disponible puisqu'elle contient des bouts de code propriétaire. Si je comprends bien, Mozilla ne peut pas sponsoriser ce genre d'initiative si elle contient du code dont elle n'a pas les droits. C'est un peu comme le codec MP3 : tout le monde peut l'avoir mais la plupart des distributions GNU/Linux vous obligent à faire une petite opération pour les débloquer.

C'est pourtant un problème mineur, semble-t-il, puisqu'il existe une méthode blobfree qui permettrait aux propriétaire d'un Fairphone de s'en sortir. Un peu comme le coup du MP3 . Le script devrait aller chercher ce dont il a besoin dans le téléphone, balancer Firefox OS dedans avec ces trucs au bon endroit, et vous laisser entre les mains de l'OS alternatif de la fondation. N’étant pas expert, le conditionnel est de mise même si ça me parait logique.

Cette nouvelle, et avec elle le fait que mon Flame tourne en 2.6 depuis une mise à jour OTA, me redonne espoir en Firefox OS. Un espoir qui avait souffert de la dernière grande annonce de Mozilla.

La VOD sous GNU/Linux, bordel, c'est pas encore ça.

Rédigé par dada / 13 janvier 2016 / 14 commentaires


Des fois, on se dit qu'il ne serait pas trop mal d'acheter un produit pour remercier/participer au travail de ses créateurs. C'est exactement le sentiment qui m'a traversé l'esprit quand j'ai voulu me lancer dans le visionnage du documentaire : Le prix à payer, de Harold Crooks.



Alors, dans ces cas là, un idiot comme moi se lance dans l'offre légale. En 2016, naïvement, je pensais que les choses seraient fluides, faciles et interopérables. On trouve encore beaucoup d'anciens articles traitant du désastre technique et éthique de la vidéo à la demande depuis qu'elle existe. Mais ça, c’était avant ? Non.

On va rapidement passer sur les offres clairement non compatibles. Exemple : Orange.



Les gars ne sont pas compatibles avec mon Ubuntu 14.04, les emmerdeurs, mais ils l'affichent en gros, en clair : Service non compatible avec les configurations Linux déforme le header du site. Suivant.

L'autre offre que je suis allé voir est celle de UniversCiné. Là, content de traîner sur un site à l'ergonomie pas vilaine sans bandeau m’indiquant d'aller voir ailleurs, je me lance dans l'achat de la version HD, sans streaming. L'option "Acheter" s'oppose, pour moi, à la location. Bêtement.



Après avoir laissé les informations de ma carte bleue sur le site, mais pas que, la réception du mail de confirmation de ma commande et tout le bordel, je me jette sur l'interface de téléchargement. A moi le documentaire !

Et non. On ne télécharge pas un fichier acheté.

Le site fonctionne comme Steam : on doit se coltiner un client pour profiter de ses achats. Autant, chez VALVe, ça ne me choc pas plus que ça, autant sur l'achat d'un autre produit qu'un jeu, ça me les brise. Surtout que le client qui me sépare de mon achat est fait via Adobe Air, dont je ne connaissais pas l'existence mais dont la marque me donne la nausée.
En bon bidouilleur, j'arrive à installer Adobe Air, le sésame qui doit me permettre d'installer le client UniversCiné. Mais nan, ça ne suffit pas. Le client, même avec sa dépendance installée et reconnue par l'OS et le navigateur, ne s'installe pas. Rien n'y fait.

Je rageais, vraiment. Deux heures perdues pour ça. Je le voulais, ce documentaire, et je le voulais légalement. Je suis déception.

Au final, je tiens à terminer sur une bonne note. J'ai directement envoyé un mail au service après-vente qui m'a répondu dans les 24h en confirmant que j'allais être remboursé. C'est la moindre des choses, mais on n'est jamais très détendu en faisant ce genre de démarche.

Conclusion, je vais encore me retourner vers le torrent que je chérie tant. Si je n'y trouve pas mon bonheur, j'irais acheter le DVD là où je pourrai et je vous laisse deviner ce que j'en ferai. Au mieux, si l'un de vous peut me rediriger vers une plate-forme légale avec laquelle je peux m'entendre, je ferai mon bon samaritain.

Le problème du logiciel libre dans le cloud

Rédigé par dada / 10 janvier 2016 / 5 commentaires


En matière d'informatique dans les nuages, les logiciels libres et open source sont souvent des pointures. Qu'on parle d'ownCloud, de FreshRSS, du futur de Sonerezh pour ne parler que de ceux que j'utilise au quotidien, on se rend compte de leurs potentiels et de leurs intérêts : on se débarrasse de toutes contraintes pour ne faire que ce que l'on veut.

Pourtant, leur utilisation se heurte toujours à un problème : il faut avoir un nom de domaine et un serveur. Le nom de domaine est presque un souci négligeable quand on le compare à la gestion d'un serveur. Quelle distribution GNU/Linux ? Quel fournisseur ? Une fois qu'il est là, j'en fais quoi ? J'installe quoi ? Si on arrive à installer un petit quoi que ce soit, la question qui suit est la pérennité du serveur, sa stabilité, sa sécurité. Autant de choses qui font peurs et qui empêchent les Michus de se lancer dans l'aventure.

Je suis personnellement convaincu que ces services peuvent trouver leur place dans la vie numérique d'un grand nombre de personne une fois l'obstacle du serveur dépassé. Framasoft et sa campagne de Dégooglelisons internet montre qu'il existe un beau paquet d'utilisateurs qui aimerait se servir de la puissance du logiciel libre mais qui ne peuvent pas passer outre l'obstacle serveur.

Il existe des solutions pourtant : passer par des associations, comme Framasoft, passer par des fournisseurs de serveurs déjà configurés comme ceux de Scaleway ou se servir de Yunohost qui surcouche les traces de l'utilisation d'un serveur.
La première se veut être un POC, un Proof of Concept, une façon de montrer que les logiciels libres sont capables. La deuxième offre des outils intéressants mais ne dédouane pas l'utilisateur de savoir gérer un serveur. La dernière surcouche un fonctionnement complexe qui, sans prévenir, peut disjoncter et laisser l'utilisateur complètement perdu,

J'ai une idée en tête, je ne veux pas encore m'avancer sur sa définition, tellement elle me parait au choix trop simpliste ou trop tordue.

Mon matériel pour 2016

Rédigé par dada / 06 janvier 2016 / 10 commentaires


Pas de grosse nouveauté autour de mon équipement pour 2016. J'avais déjà changé de classe en passant d'un vieux Quad-Core (Q6600) par un Eight-Core (AMD FX-8350). La claque s'est bien faite sentir, surtout qu'en même temps, je suis passé de 4 à 8 Go de mémoire vive.

Au niveau où j'en suis, en utilisant Ubuntu 14.04, un seul écran, passant le plus clair de mon temps avec Firefox, Thunderbird et un nombre terrifiant de terminaux ouverts sur mes différents serveurs, mon vieux portable Dual-Core et ses 4 Go de mémoire vive avec lequel je supporte mes week-end en famille me va encore plutôt bien, même si le couple Firefox/Thunderbird s'amusent à me donner des sieurs froides.

Ubuntu 14.04 LTS donc. L'OS demande des ressources, mais pas tant que ça. Je suis largement au dessus des recommandations. C'est un diktat que je m'impose depuis des années qui fait que j'en suis là : pas de changement si ça marche. Je foutrais bien des claques à ces gens qui changent un bout de leur tour chaque trimestre parce que, soit-disant, c'est plus assez rapide. J'comprends pas.
Quand je change, c'est un peu un événement tellement c'est rare. Je fais parti de ceux qui se limitent à jeter leurs anciens équipement tellement il est usé. Tant que ça tient, ça tient, après poubelle.

Alors, pour terminer ma configuration de tueur et commencer 2016 avec un petit plaisir de la vie, je me suis attaqué au disque dur. Je tournais sur un vieux Caviar Green de 2 To, au 3/4 vide. Ceux qui savent un peu ce que c'est vous confirmeront que ce sont des disques durs de stockages et pas des trucs sur lequel on installe son OS. J'ai donc virer ce vieux coucou dont les grincements ne me manqueront pas.
Exit le vieux modèle de plusieurs To que je traînais, place au SSD !



Le SSD, c'est une claque, vraiment. Il parait que ce n'est pas encore super au point, mais mon choix était fait : un truc de 512Go est au chaud dans ma tour. Waaa, clairement, Waaa ! J'ai pris conscience de la puissance des ces bêtes là lorsque la réinstallation complète de mon OS et de mes outils s'est terminée sous la barre de la demi-heure : 30 min ! Ça remet les idées en place quand le téléchargement des paquets est plus lent que leurs installations. Et que télécharge jusqu'à 6Mo/s, pas théorique, du vrai.

Que dire du chargement des mastodontes que sont les Firefox, Thunderbird, TheGimp ou encore LibreOffice une fois la bête dans ma tour : la panade. L'envie de le tester en me faisant une partie de Dota2 ou autre se fait attendre mais le résultat doit être identique. C'est quand même con de sortir de genre de gadget et de ne plus avoir envie de lancer des gros jeux bien lourds.

Je suis vraiment content de cet achat et si j'en crois la pub, je suis tranquille pour presque 5 ans, ce qui va bien avec mon agenda de changement de matériel. D'ici là, mon processeur montrera des signes de fatigue et je pourrais me remettre une claque technologique sans me dire que je consomme comme un con.

Fin d’année, fin des certificats, coucou LetsEncrypt !

Rédigé par dada / 31 décembre 2015 / 8 commentaires


Quand j’écris ce genre de titre, je me demande toujours comment je vais faire pour pondre un billet convenable. Pas grave, essayons :

Alors, ce serveur et celui de diaspote.org (vous savez, le pod diaspora* ) traînaient deux types de certificats : celui offert par Gandi pour dadall.info et un StartSSL pour diaspote. Rien de très reluisant, ni très fiable, alors cette fin d’année et leurs dates d'expirations m'ont motivé pour me lancer dans l'utilisation de LetsEncrypt .

Une fois en place, voici ce qu'on peut maintenant admirer :




Pas mal, non ?

L'utilisation est passablement simple pour ceux qui ont l'habitude de jouer avec des certificats. Le script est à exécuter avec comme paramètre le nom de domaine et les sous domaines qui nous intéressent. Les certificats apparaissent tout seuls et y'a plus qu'à configurer Apache/Nginx. Un restart et c'est terminé.

La seule chose un peu contraignante, c'est qu'il ne faut pas oublier que ces certificats ne sont valables que pour une durée de 90 jours. Certains râleront mais les raisons sont multiples : forcer le renouvellement de certificats entretient le niveau de sécurité et force l'utilisation des dernières configurations efficaces. Ajouter un rappel à son agenda est donc un bon réflexe !