Blog de dada

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Musique

Installer Sublime Music pour Nextcloud

Rédigé par dada / 12 novembre 2021 / Aucun commentaire


Nextcloud, c'est vraiment top. L'outil qui fait, pour moi, de ce bijou un inévitable est l’application Music. J'ai non seulement mon bordel qui part dans mon cloud, mais en plus, quand c'est de la musique, ça part en alternative propre à Deezer ou autre. Impeccable.

Ça fait un moment que je me sers de l’application Android Ultrasonic pour brancher ma musique à mon smartphone sous /e/OS et de l'interface web quand je suis devant un ordinateur.


Comme beaucoup, je suis soumis à l’inflation des onglets en tous genres et même si Firefox s'en sort mieux que Chrome, ça reste un drame en ressources. Bref, quand je peux retrouver un outil dédié, loin des techno web, j'essaie de m'en servir en priorité.

C'est là qu'intervient Sublime Music : c'est un client lourd en python qui support le protocole Subsonic !

Voici les quelques étapes à suivre pour installer les dépendances de la bête si vous êtes sous Ubuntu 20.04.

Installer les dépendances

sudo  apt-get install libcairo2-dev pkg-config libgirepository1.0-dev libmpv1 libmpv-dev

Installer Sublime

pip3 install sublime-music

Et voilà !

La configuration est assez simple mais je rappelle tout de même qu'il faut récupérer :
  • Son nom d'utilisateur
  • Le lien vers l'API Subsonic (dans les paramètres de l'application Music)
  • Un jeton (token unique à générer depuis les paramètres de l'application Music)
Une fois tout ça rentré dans la conf de Sublime, ça devrait rouler tout seul.


On peut filtrer par artistes, par albums ou par listes de lecture. On peut se contenter de streamer où décider d'utiliser le mode hors ligne pour arrêter de télécharger les morceaux déjà écoutés pour épargner la bande passante, etc.

Bref, je vous encourage à tester tout ça : c'est chouette !

PS : n'hésitez pas à passer par menulibre pour ajouter un lanceur à Sublime Music et éviter de passer par un terminal pour le lancer.

Sonerezh 1.1.3 disponible

Rédigé par dada / 20 décembre 2016 / 1 commentaire




En voilà un projet dont l’activité m’angoissait quelque peu ces derniers temps : mon lecteur de musique auto-hébergé était-il en train de mourir ? Eh nan !

Quelle joie d'avoir vu débarquer dans ma boite mail (une nouvelle, qui plus est, je vous en parle dans un prochain billet !) l'annonce de la sortie de la version 1.1.2, puis de la 1.1.3 dans la foulée. Une histoire de correction de bogue a offert une montée de version cadeau.

Bref, le plus important, la liste des nouveautés :
  • La possibilité de télécharger les morceaux
  • L’organisation de la page Albums par groupes ou albums
  • Nouvelle sécurité sur la page de login
  • et le préchargement de la prochaine musique
C'est pas incroyable, diraient les grincheux, mais c'est une grosse partie de ce qu'il manquait à Sonerezh. Surtout le téléchargement et le préchargement du prochain morceau ! Faut dire qu'il carbure dans les autres domaines : beau, rapide, efficace, simple...

Bref, ça me comble : c'est clairement l'outil que j'utilise le plus, et de loin. Avec ses 3578 morceaux regroupés en 260 albums pour 148 artistes différents, c'est aussi ce qui bouffe le plus de place sur mon serveur.
Merci aux développeurs !

Qobuz, ma musique

Rédigé par dada / 08 novembre 2016 / 10 commentaires




Je parlais de la consommation de musiques et des films en 2016 en racontant fièrement que j'achetais ma musique sans DRM et sans l'obligation de passer par une plateforme en particulier. Voici le moment de parler du service qui me permet de me sentir en accord avec mes principes : Qobuz.

Hey, ce n'est pas un placement produit, je n'ai pas d'actions chez ces gens-là : je suis juste un client content.

Il faut bien le dire, je ne m'attendais pas à (re)tomber sur une offre qui me permette de profiter de la musique que j'aime, en qualité FLAC (16bits), sans DRM et légalement.

Avec Qobuz, quand on achète un titre ou un album, il vient se placer dans la liste des trucs qu'on peut écouter en streaming depuis le site web, l'application de bureau (hors GNU/Linux) et l'application mobile. Ça, c'est pas trop mal mais j'avoue ne pas m'en servir. J'ai mon Sonerezh dans un coin et c'est pas en place pour faire de la figuration. Bref, c'est classique, on achète, on profite en streaming, mais ça ne m'intéresse pas.

Le truc, c'est la possibilité de télécharger les titres/albums. C'est la killer-feature comme on dit. C'est comme ça et uniquement comme ça que j'accepte de payer pour du culturel. Le site, chose incroyable en 2016, propose un lien tout simple pour rapatrier son achat à la maison. Pas de cochonnerie en Adobe Air ou je ne sais quels autres langages honteux.

Traînant de nouveau un smartphone sous Android, mais sans les Google Apps, j'avais peu d'espoir en m'essayant à l'installation de l'application officielle. Surprise : ça tourne sans ces dépendances tentaculaires ! Et en plus, en plus, il est possible de télécharger les morceaux en deux clics, sans maudits DRM ! Dingue, dingue et re-dingue : ce n'est pas qu'une pauvre application de streaming qui permet de faire de la fausse écoute hors ligne comme les autres.

De la fausse écoute hors ligne ? Oui, vous savez, les Spotify, Deezer et autres qui téléchargent vos playlists dans votre carte SD sans que vous puissiez y retrouver les morceaux tellement c'est hashé et DRMisé. La Qobuz App, elle, elle vous dépose vos morceaux dans votre téléphone. Et c'est tout.

Pour finir, je n'ai pas tout l'historique de ce site, même s'il est possible qu'il soit passé par des périodes difficiles, il a toute ma confiance. Pourquoi ? tout simplement parce que comme je télécharge mes achats sur mes disques durs, j'ai mes morceaux, j'en suis propriétaire. Ils peuvent couler, ça me brisera le cœur, mais ça ne changera pas ma vie. Contrairement aux autres, mais vous l'avez déjà compris.