Blog de dada

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Archives 2013

OpenWeatherMap : la carte météo libre

Rédigé par inconnu / 08 octobre 2013 / Aucun commentaire


On connait tous OSM. Je vous avez parlé de OSRM. Voici maintenant OWM.

OpenStreetMap_openstreetmap.jpeg
Les initiatives autour d'OpenStreetMap deviennent vraiment sympathiques et très utiles. Qui aurait cru qu'un écosystème aussi intéressant aurait pu se développer autour du fleuron de la cartographie libre ? J'avais de l'espoir, mais pas tant.

Donc, OpenWeatherMap, si on en croit la page d'accueil, est un service basé sur OSM qui offre à qui veut bien les données météorologiques de la planète, d'un pays, d'une région ou d'une ville.

Le tout est accessible depuis une carte sur laquelle apparait toutes les informations que vous souhaitez :

  • Pression
  • Couverture nuageuse
  • Précipitations
  • Le temps en cours
C'est la carte de Météo France, mais sur toute la planète, en libre. Certains pays ne sont cependant pas représentés, c'est presque toute la planète, donc.

A cet accès déjà sympathique à la carte météo de la planète s'ajoute une API.

Avec elle, vous pouvez :

  • Collecter les données météorologiques de l'endroit de votre choix
  • Avoir des prévisions sur 5 à 14 jours
  • Extraire une carte du monde ou d'un endroit précis avec les données de votre choix
  • Le tout, librement. Ils conseillent de s'inscrire mais ce n'est pas obligatoire.


Je vous propose la carte de la région où je vais habiter pendant les 10 prochains mois. Au départ, je voulez intégrer la carte météo directement dans ce billet via l'API fournie par OWM, mais Dotclear ne l'autorise pas. Dommage.

Il existe aussi des applications Android et iPhone qui se servent déjà d'OWM pour fournir une météo "libre". Je n'en parlerais pas : je n'ai pas d'iPhone et les versions Android ne sont pas compatibles avec mon vieux smartphone. Re-dommage.

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Inde : IP bannie de Numerama

Rédigé par inconnu / 28 septembre 2013 / Aucun commentaire

Attention, j'aime lire Numerama; pas de mésentente avec ce site d'information que j'affectionne. Je veux juste soupirer et vous faire part de ce que je viens de découvrir.

Cela fait maintenant un mois et demi que je suis en Inde pour faire un master IT CSE au MIT de Manipal. Jusque là, c'est plutôt la belle vie. Surtout depuis que j'ai enfin le net dans mon nouvel appartement.

Sauf que, en parcourant mes flux RSS et voulant lire un article dont le titre me titille, je tombe sur ce message, pas très loquace :

Votre ip a été bannie de Numerama

Misère et damnation, dirais-je, en restant d'une politesse sans nom.

banni.png

Heureusement que mon lecteur de Flux RSS est sur mon serveur auto-hébergé resté en France sinon je ne pourrais même pas survoler la ligne éditoriale de Numerama.

Bref, je rage contre mon FAI indien (BSNL) dont les utilisateurs semblent poser des problèmes à Numerama.

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Google Reader est mort. Vive Google Reader !

Rédigé par inconnu / 25 août 2013 / Aucun commentaire

Google a bien débranché Google Reader, son service de lecteur de flux, ça y est. Pour en être convaincu :

greaderdown.jpegUn tour sur le lien français menant vers cet ancien service de Google et une erreur 404 vous sautera à la figure.

Mais, surprise, un nouvel arrivant libre va vous sauver la mise si vous êtes adepte du défunt : Go Read.

C'est un clone open source, une vraie copie du disparu. Avec un design franchement similaire, il apporte aussi les mêmes raccourcis clavier et la même idée du KISS. A noter qu'il est sensé bien s'afficher sur un appareil mobile.

goreader.png

Il a même ce petit quelque chose que le relie particulièrement à Google : il utilise le Google App Engine. Saugrenu, si l'on veut.

Alors, en bon défenseur de l'auto-hébergement, je dois dire que c'est une solution qui se place convenablement dans la concurrence : KrissFeed, Leed, TinyTiny RSS (et les autres !) n'ont qu'à accueillir ce petit dernier.

Tout de même, il faut dire qu'il n'apporte rien aux lecteurs de flux RSS et qu'il se sert d'une API Google. Des raisons, bonnes pour moi, qui font que je ne m'en servirais sans doute pas.

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Steam, Debian 7 Wheezy et les pilotes Nvidia

Rédigé par inconnu / 15 juillet 2013 / Aucun commentaire

Ce billet sera plus une note en prévision de futures réinstallations.

steam-linux.jpg

Préambule : Le tutoriel que je présente ici est toujours valable pour Debian Wheezy. Je me concentrerai, dans ce billet, sur les drivers Nvidia mais vous trouverez une note sur la GLIBC en bas du billet.

Afin d'utiliser Steam, la plateforme de jeux de Valve avec ma distribution préférée, il nous faut les drivers Nvidia officiels, privateurs. C'est comme ça.

Les drivers disponibles dans les dépôts non-free stables de Debian ne sont pas assez à jour. On perd les derniers correctifs et surtout les dernières améliorations. Il y a aussi un problème : je n'arrive plus à utiliser les binaires fournis par Nvidia avec Steam.

WARNING - Ne faites de bêtises ! En ajoutant les dépôts expérimentaux, vous ouvrez une porte qui peut nuire à la stabilité de votre système. - WARNING

Pour profiter de la dernière version disponible dans des dépôts officiels, je vous propose d'ajouter les dépôts expérimentaux.

Notes préventives :

  • Vérifiez que vous n'avez plus le driver libre nouveau d’installé.
  • Pensez à désinstaller les drivers actuellement présents sur votre machine.
  • Une fois l'installation faite, redémarrez votre ordinateur.

Vous pouvez maintenant tenter la manipulation.

emacs -nw /etc/apt/sources.list

On rajoute les dépôts.

deb http://ftp.debian.org/debian experimental main non-free

Maintenant qu'on en est là, on peut installer les drivers Nvidia 319.*

apt-get -t experimental install nvidia-glx:i386

Redémarrez, lancez Steam et bon jeu !

Note : si vous avez des soucis avec la GLIBC, Steam réclamant une version supérieure à celle des dépôts stables, vous pouvez - sous votre responsabilité - ajouter les dépôts testing et mettre à jour les paquets de la libc. Je l'ai fait et j'ai même installé Steam depuis ces dépôts sans souci.

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Posh : Le netvibes libre est toujours en développement

Rédigé par inconnu / 12 juillet 2013 / Aucun commentaire

Les utilisateurs de Google Reader qui s'excitent pour remplacer leur lecteur de flux donnent des envies de recherche. Dernièrement, je me suis baladé entre News et TinyTiny RSS. Je n’arrête pourtant pas ma veille techno et c'est en flânant que je suis tombé sur Posh.

Alors, Posh, j'en parlais dans un billet qui aura bientôt 2 ans. Le gros problème de Posh, c’était qu'il n’était plus maintenu. Ce n'est maintenant plus le cas.

Sans que personne n'en parle, le développement de Posh est reparti. Une nouvelle version est sortie en 2013 ! Le 20 mai, pour être super précis.

Parlons-en un peu. Le changelog n'est pas franchement bavard mais bon.

La procédure d'installation n'a pas changé, vous pouvez toujours vous référer à ce que j'ai publié en 2011.

Mais que faire de Posh ?

J'en parlais comme l’équivalent libre à Netvibes, mais aussi à iGoogle qui, rappelons-le, n'existera plus en novembre 2013. C'est toujours le cas, même si je ne m'en sers plus depuis longtemps.

posh2013.png

C'est une bonne page d'accueil fourre-tout dans laquelle vous pouvez avoir accès a un bloc-note, l'heure, vos mails, vos tâches et vos flux RSS.

Posh peut servir de lecteur de flux RSS, c'est à la mode, autant bien le préciser. Je le trouve quand même moins intéressant que ttrss et ses confrères. C'est sans doute dû à l'absence de lien possible entre mon smartphone et ce service. Je m'auto-héberge en relation direct avec mon mobile. Posh ne propose rien en ce sens.

On remarquera aussi l'absence du support de CalDav, entre autre, qui fait que Posh s'enferme sur lui-même. C'est, du moins, l'impression que j'ai.

Posh, le communautaire

Posh se destine à être une plateforme communautaire. Tout ce que vous faites peut être partagé avec les autres utilisateurs de votre instance. Une note importante à faire tourner ? On partage. Un lien bien sympa qui ressort de vos flux RSS : on partage. Il en va de même pour les tâches, les événements du calendrier, etc.

Tout tourne autour de l'interaction entre les utilisateurs, leurs réseaux et vous. C'est peut-être une bonne idée pour gérer votre bande de potes. Lancer Posh pour gérer une équipe de développement me semble un peu osé.

Ceci-dit, pour une page de démarrage intelligente, Posh semble être un outil envisageable pour les libristes et leurs petites communautés.

Les liens utiles :

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