Il y a quelques semaines, en parcourant les nouveautés de la version 6 d'ownCloud, le seul sentiment qui me venait à l'esprit était "Hum, ok". Un peu comme l'explique le prof de maths au sujet des sorties de Windows 8.1 et de la dernière version d'Ubuntu. Rien de transcendant à se mettre sous la dent. De l'amélioration légère mais rien d'extraordinaire.

Il y a deux jours, un compteur mystérieux est apparu sur la page officielle de la solution d'informatique dans les nuages libre.

Il est arrivé à expiration ce matin (en Inde) et l'annonce est là : ownCloud 6 va intégrer une solution d'édition de documents collaborative. Ce n'est pas une nouveauté, les géants du net en proposent déjà (Google Documents, One Note) et le libre Etherpad s'en charge aussi. L'intégration directe à ownCloud est, quant à elle, une bonne nouvelle à laquelle je ne m'attendais absolument pas, et j'aime bien.

Si vous voulez voir Documents en action, vous pouvez regarder la vidéo (flash) postée par l'équipe de développement ici.

On parle donc ici d'un outil capable de synchroniser ses documents sur plusieurs postes, de les sauvegarder, de les partager et maintenant de les éditer à plusieurs. C'est absolument parfait.

WebODF et KO GmbH

Documents est basé sur WebODF. C'est une solution Javascript qui permet d'ajouter le support des documents ODF sur un site web. Il n'y a donc pas de support des documents de la marque à la fenêtre. Ce n'est pas un mal même si ça va limiter l'intérêt de cette nouvelle application chez ceux qui sont coincés avec des documents aux formats privateurs.

C'est KO GmbH qui est derrière WebODF, une entreprise allemande qu'on retrouve également derrière Krita Studio.

J'ai testé...

Oui, j'ai testé cette nouveauté et... ça n'a pas marché. Ma configuration serveur n'est pourtant pas très exotique : une Debian Squeeze côté serveur et Firefox 25. J'ai aussi testé avec Mirodi et Chromium, sans succès.

J'entends déjà les mauvaises lanques dire qu'ownCloud ferait bien de se préoccuper de stabiliser les outils qu'ils proposent déjà au lieu d'en proposer des nouveaux. Mais comme je le dis assez souvent : chez moi ça marche et Documents marchera, j'ai aucun doute la dessus. De plus, on parle pour le moment de la première version beta. Ça ne peut que s'améliorer.

@rrêt sur Image et PC Inpact nous proposent encore une excellente émission du #14h42. Le thème de celle-là est l'espionnage américain, et donc nos libertés dans tous les sens du terme.

Si vous n'êtes pas abonné chez PCI ou @SI, sachez que cette émission sera normalement disponible gratuitement d'ici une semaine, je crois, à cette adresse.

Si je peux me permettre de vous donner mon avis, abonnez-vous à l'un ou à l'autre, voir les deux : c'est 25€ par an chez PCI et seulement 18€ par un si vous êtes étudiants, chômeur ou précaire chez @rrêt sur Image.

Bonne vidéo, même si c'est du flash ;)

L'autre jour, j'ai éprouvé quelques difficultés à téléverser pas loin de 650 photos sur mon instance ownCloud. Firefox a fait des siennes et la connexion internet que j'ai à Manipal n'a rien de stable.

Bref, j'ai laissé l'upload tourner pendant 5h et en revenant, je n'étais pas certain du résultat. Il me fallait donc un truc pour voir si les fichiers étaient bons.

Avec la version 5 de ownCloud, on ne peut plus simplement faire scanFiles();. Cette commande permettait de forcer ownCloud à rescanner la totalité des fichiers.

Maintenant, la manipulation qu'on peut faire est moins subtile : il s'agit de vider la table "oc_filecache" de la base de données de votre instance.

Note : Cette manipulation fera sauter vos partages, n'oubliez pas de les remettre en place !

Pour les utilisateurs de MySQL, il suffit d’exécuter la commande suivante :

TRUNCATE oc_filecache;

C'est assez bourrin mais ça force ownCloud à refaire le tour de tout ce qui traine et de les remettre en ordre.

N'hésitez pas à faire un tour dans vos fichiers si le scan ne se lance pas tout de suite.

Aussi, la manipulation peut prendre du temps en fonction du nombre de fichiers à réanalyser.

Permettez moi de commencer par vous faire sourire en signalant que le MIT dans lequel je suis actuellement n'a rien à voir avec le Massachusetts Institute of Technology. Il s'agit du Manipal Institute of Technology :)

Dans le cadre de mes études, je suis donc en Inde. En première année de Master, section IT, à Manipal, donc.

Étant en Inde, j'ai encore un peu de mal à me remettre à la veille techno que je pratique normalement. Il faut avoir que rien n'est interconnecté, mais rien de chez rien. Mes camarades et moi avons mis plus d'une semaine à faire toutes les paperasses redondantes afin d'être en règle dans ce merveilleux pays. Je ne sais pas si je prendrais le temps de raconter ce qui se passe ici. C'est déjà assez fastidieux à faire pour les proches. Incredible India, comme on dit.

Bref, je voulais vous dire qu'ici aussi, Ubuntu était bien présent, en dualboot avec un Windows 7. Je n'ai pas encore eu la chance de m'en servir mais ça ne saurait tarder.

Ubuntu en dualboot, c'est donc la première bonne surprise informatique que ce pays m'ait offert.

Je vous laisse, j'ai une célébration en l'honneur de Krishna qui commence dans un peu plus d'une heure.

Les libristes puristes vont râler, et je les comprends : utiliser un OS libre pour finalement installer Steam dessus et sa panoplie de DRM, c'est assez vilain. Mais jouer de temps en temps, ça fait plaisir, surtout quand on n'a pas à rebooter sous sa console de jeux Windows.

Dota2 est sans doute le seul jeux qui me manque sous GNU/Linux, alors bon, quand j'apprends qu'il devrait plus trop tarder à pointer le bout de son nez, je bave !

Je pensais troller en comparant l’arrivée de Dota2 sous GNU/Linux et la sortie de HL3 avec Duke Nukem Forever mais Valve à sorti une version de test du jeu pendant que je rédigeais ce billet. Tant pis.

Joueurs du mauvais LoL, viendez jouer à Dota2 sous votre OS libre ! Laissez vos logins dans les commentaires si vous voulez qu'on joue ensemble ;)