No, Thunderbird is not dead. We have announced a change in the way we develop new features for Thunderbird. Nothing will change for individual and enterprise users: Mozilla will continue to support and maintain Thunderbird. To be more specific, Mozilla will no longer focus on developing innovations for Thunderbird but will keep it safe and stable. Mozilla will also provide all the infrastructure required for new, community-developed features to be integrated in upcoming Thunderbird releases.

Voici ce qu'on peut lire sur le blog "professionnel" de Tristan Nitot, responsable marketing chez Mozilla, lorsqu'il demande au managing director de Thunderbird si ce dernier est mort. Je vous propose une traduction rapide :

Non, Thunderbird n'est pas mort. Non avons annoncé un changement dans la façon dont nous développons les nouvelles fonctionnalités de Thunderbird. Rien ne changera pour les utilisateurs particuliers ou les entreprises qui l'utilisent : Mozilla continuera à supporter et maintenir Thunderbird. Pour être plus clair, Mozilla ne se concentrera plus sur le développement des nouveautés de Thunderbird mais le gardera sur et stable. Mozilla fournira toute l'infrastructure nécessaire afin d’intégrer les nouvelles fonctionnalités développées par la communauté dans les futures versions de Thunderbird. 

C'est assez clair, non ? Il est dit plus loin que des employés de Mozilla continueront à bosser sur Thunderbird.

Seule la façon dont Thunderbird évolue est morte, c'est tout.

Je reproduis ici l'avis de Richard Matthew Stallman sur l'annonce de Valve qui fait bouillir la toile en ce moment. Cet article est sous licence Creative Commons.

Des jeux non libres avec DRM sur GNU/Linux : bon ou mauvais ?

Une entreprise bien connue, Valve, qui distribue des jeux non libres pour ordinateur avec gestion numérique des restrictions (DRM), a annoncé récemment qu'elle distribuerait ces jeux pour GNU/Linux. Quels effets, bons ou mauvais, cela peut-il avoir ?

Je suppose que la disponibilité sur GNU/Linux de programmes non libres populaires peut accélérer l'adoption de ce système. Pourtant, en faire un « succès » n'est qu'une partie de nos objectifs ; la raison d'être de ce système est d'apporter la liberté aux utilisateurs. Il faut donc se demander comment ce développement affecte la liberté des utilisateurs.

Les jeux non libres (comme tout autre programme non libre) ne sont pas éthiques car ils nient la liberté de leurs utilisateurs. Si vous voulez la liberté, une condition sine qua non est de ne pas avoir ces jeux sur votre ordinateur. Jusque là, c'est clair.

Cependant, si de toute façon vous utilisez ces jeux, vous feriez mieux de les utiliser sur GNU/Linux plutôt que sur Microsoft Windows. Au moins, vous éviterez que Windows porte atteinte à votre liberté.

Ainsi, sur le plan pratique direct, ce développement peut faire à la fois du mal et du bien. Il pourrait encourager les utilisateurs de GNU/Linux à installer ces jeux, et il pourrait encourager les utilisateurs de ces jeux à remplacer Windows par GNU/Linux. Je subodore que l'effet direct positif sera plus grand que l'effet direct négatif. Mais il y a aussi un effet indirect : qu'est-ce que l'utilisation de ces jeux enseigne aux gens de notre communauté ?

Toute distribution GNU/Linux comprenant des logiciels qui proposent ces jeux apprendra aux utilisateurs que la liberté n'est pas ce qu'il y a de plus important. Les logiciels non libres des distributions GNU/Linux vont déjà à l'encontre de l'objectif de liberté. Ajouter ces jeux à une distribution augmenterait cet effet.

Si vous voulez promouvoir la liberté, veuillez faites attention à ne pas parler de la disponibilité de ces jeux sur GNU/Linux, afin de soutenir notre cause. À la place, vous pourriez parler aux gens du concours de jeux libres Liberated Pixel Cup (Coupe du pixel libéré), du Free Game Dev Forum (Forum des développeurs de jeux libres), et de la nuit du jeu du LibrePlanet Gaming Collective (Collectif du jeu de LibrePlanet).

Richard Matthew Stallman

Ça reflète la pensée schizophrène que j'en aie. Des jeux non-libres sous nos contrées : pourquoi pas. Mais comment en parler sans trahir notre philosophie ? Nous sommes des libristes et à ce titre, nous défendons un modèle informatique particulier qu'il faut propager et protéger. L’arrivée de ces jeux peut permettre aux systèmes GNU/Linux de se retrouver sur encore plus de machines et ça, c'est bon, mais comment accompagner ces nouveaux utilisateurs ?

Il faut se dire que c'est éventuellement un mal pour un bien, enfin, je crois.

OwnCloud, l’application web vous permettant d'avoir votre informatique dans les nuages à vous, est maintenant disponible sur l'Apple Store et le Google Play.

A nous le cloud libre sur nos smartphones !

Au programme :

• On peut gérer plusieurs serveurs et plusieurs comptes.
• On peut parcourir ses répertoires.
• Télécharger les fichiers sur le smartphone.
• Supprimer les fichiers sur le serveur.
• Créer des répertoires sur le serveur.
• Uploader automatiquement les photos prises avec son téléphone sur son instance.
• Renommer les fichiers.
• Synchroniser à sa guise
• Ajouter un mot de passe pour sécuriser sa synchronisation.

Seul ce qui tourne autour de l'envoie et réception des fichiers est disponible. Gageons qu'un lecteur de musique, un calendrier et un gestionnaire d'image se grefferont à l'application d'ici quelques temps.

Il ne reste plus qu'à se servir de Firefox Mobile, et qui sait, plus tard, Firefox OS, pour naviguer sur son instance OwnCloud et ça sera fichtrement chouette !

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L'histoire

J'ai fait le grand saut il y a quelques semaines : je suis passé de Debian Squeeze à Debian Wheezy.

Pour être clair, je ne me sers plus de la version stable mais de la version testing de ma distribution GNU/Linux adorée. J'avais envie de changement.

Avec ce changement arrivent de nouvelles contrariétés :

• GNOME 3 et son interface, rien de plus déstabilisant, mais utilisable avec le temps. Il faut prendre sur soi et changer ses automatismes. Ça se fait, avec le temps.
• Mettre ses petites touches personnelles dans le nouvel environnement, c'est déjà moins drôle, d’où ce billet.

GNOME Shell marche très bien. Il n'y a pas grand chose à redire. C'est joli et fluide. Tout se passe pour le mieux quand on reste sur les sentiers battus. Mais moi, je reste pas souvent à ma place.

Je me sers de Firefox et de Thunderbird. J'adore ces deux logiciels et je ne pourrais pas m'en passer.

Sous Debian, ils se cachent sous les noms Iceweasel et Icedove. Ils sont donc bien présents et prêt à être utilisés. Sauf qu'ils ne sont pas assez à jour à mon gout. Clairement, quand on voit que ce sont la version 3.5 de Firefox et la version 3.0 de Thunderbird qui trainent dans les dépôts officiels de Debian, on pleure un peu. Ce n'est pas gênant de se servir de versions un peu anciennes de logiciels, mais quand on touche aux web, c'est chiant.

Je passe l'histoire sur les dépôts qui s'occupent de mettre à jour mes bébés. Actuellement, je télécharge les binaires sur le FTP officiel de Mozilla et je m'en sers directement. Ça marche tout bien sauf que je ne peux pas les rajouter au Dash de GNOME Shell aussi simplement que les autres programmes. Pas de glisser/déposer pour les applications non installées via le gestionnaire de paquet. Mais c'est pas grave.

L'astuce

Je vous propose la manipulation à faire pour vous retrouver avec des raccourcis persos sur le Dash

Elle est pas belle la vie ?

La Free Software Foundation propose sur son site une liste de distributions jugées recevables dans la grande famille du libre, dans sa vision la plus pure.

Pour y entrer, la distribution qui se présente doit être vierge de code privateur, et peu importe son importance. Du libre et que du libre, pas même de firmwares ou de choses comme ça. Elle sera éjectée au moindre faux pas.

La distribution GNU/Linux Debian n'en fait pas partie. Malgré son contrat social et sa grande influence dans le monde des systèmes d'exploitation libres, elle trainait avec elle des boulets intolérables pour la FSF.

Dans la listes des griefs, on trouve :

• Des firmwares non-libres dans son dépôt principale main.
• Un manque de séparation entre les dépôts main, contrib et non-free.

Stefano Zacchiroli, le chef du Projet Debian, prend l'absence de sa distribution de cette liste très à cœur. Il souhaite faire disparaitre la gêne créée par l’adhésion complète et revendiquée du Projet Debian aux logiciels libres et la philosophie qui va avec et la non reconnaissance officielle de la FSF, maison mère du mouvement libre.

Zacchiroli et John Sullivan, le directeur de la FSF, travaillent ensemble pour y parvenir.

Concernant les firmwares non-libres, la version Squeeze n'en utilise plus de base. Reste les dépôts et comprendre ce que la FSF demande.