Blog de dada

DevOps, bidouilleur et routard plein de logiciels libres

Archives 2016

Passer son C1 Scaleway sous PHP 7

Rédigé par dada / 12 décembre 2016 / 2 commentaires


Je laisse PHP 7 dans le titre mais je précise ici que je parle de PHP 7.0 et pas de PHP 7.1.

Notez que passer outre les dépôts officiels de Debian et qu'utiliser un dépôt maintenu par un tiers engage la stabilité de votre serveur et de votre installation. J'ai pas de souci chez moi, mais ça ne veut rien dire !

Les C1 de Scaleway sont des serveurs tournant sur une architecture ARM et si c'est sympa dans les faits, c'est un problème quand on veut utiliser PHP 7 avec sa Debian 8 Jessie.
Les dépôts bonus classiques que les debianneux doivent tous connaître sont les dotdeb. On y retrouve les dernières versions de PHP packagés avec sérieux par Guillaume Plessis, pour les architectures x86 et x86_64 mais pas d'ARM. Pas de support du C1 donc.

Pour remédier au problème, vous pouvez passer par le travail de mati75.
deb http://repozytorium.mati75.eu/raspbian jessie-backports main contrib non-free 
Pour ajouter la clé GPG :
gpg --keyserver pgpkeys.mit.edu --recv-key CCD91D6111A06851
gpg --armor --export CCD91D6111A06851 | apt-key add -
Ceci-dit, comme ce ne sont pas des dépôts officiels et qu'il n'y a pas que PHP dedans, je n'ai pas ajouté cette clé pour empêcher APT d'aller taper dedans sans une double validation. C'est pas super propre, mais bon.

Notez que la totalité des modules PHP ne sont pas encore disponibles : j'ai en tête memcached puisque je m'en servais. Tant pis.

J'ai passé le serveur de ce blog sous PHP 7.0 ce week-end : RAS jusqu’à maintenant. Le gain de performance est légèrement notable mais je ne m'attendais pas non plus à une révolution compte tenu des caractéristiques faibles du C1.

Voici la liste des services qui tournent sur ce serveur et que je certifie fonctionner avec cette version de PHP :

Par contre, Sticky-Notes est dans les choux. Il va me falloir un autre pastbin-like !

Wallabag pour tous et des brouettes

Rédigé par dada / 06 décembre 2016 / 2 commentaires



Le titre de l'article n'est pas spécialement flatteur quand on sait le courage qu'il faut pour se lancer dans l'aventure auto-entrepreneur pour soutenir un logiciel libre, mais bon voila !

Nicolas Lœuillet, papa du Read-it-Later libre, se lance : il vient de nous sortir Wallabag.it. Qu'est-ce donc ? C'est un accès simple et direct à une instance Wallabag en échange de quelques malheureux euros par an. C'est 9 euros en ce moment et jusqu'au 1 mars 2017, après, la facture sera de 12 balles. Autant dire rien du tout.

C'est une démarche que j'adore, vraiment. C'est ce que j'aimerais avoir le courage de faire !

Si vous voulez profiter d'un espace en ligne simple et fiable pour sauvegarder vos articles chopés pendant la pause dej' et les lire ensuite depuis votre canapé avec votre tablette/smartphone/PC sans avoir envie de vous coltiner la gestion d'un serveur : foncez ! C'est carrément la solution que je proposerai à mes proches et collègues pour l'unique raison suivante : je ne gère rien sur ce coup-là ;-)

Courage et bonne chance ! J'ai toute confiance en son projet et je sais déjà que ça va être une grande aventure !

Vi, je sais, il y a la solution Framabag, mais c'est bien le but de Framasoft que de motiver les gens à proposer ce genre de service libre et éthique alors ne boudez pas mon plaisir ! Et le nombre d’utilisateurs et d'utilisatrices de l'instance de Frama a certainement pesé en faveur de Wallabag.it.


La trépidante histoire du droit d'auteur - « Le piratage c'est du vol », et autres phrases chocs

Rédigé par dada / 29 novembre 2016 / Aucun commentaire


Avec l’arrêt de Zone-Telechargement, que je ne connaissais pas du tout avant ce matin, c'est le bon moment pour faire tourner une vidéo sur les droits d'auteur et les idioties qu'on nous raconte à longueur de journée. Cette vidéo vous fournira des billes pour débattre de ce sujet ô combien trollesque.

Tout y passe : la notion de pirate, l’idée reçue qui dit que les pirates consomment moins, l'Internet mondial à l'origine du déclin de la musique, la fréquentation des salles obscures qui s’écroule, le délire sur les photos des monuments, etc.


>

Bon visionnage et merci à Louis Paternault de l'association Grésille pour son travail.

Magic device tool - Installer Ubuntu Touch sur votre téléphone ou tablette

Rédigé par dada / 17 novembre 2016 / 11 commentaires




Note : Ubuntu Touch est encore en développement actif. Je veux dire par là qu'il s'améliore avec le temps mais qu'il contient encore des soucis qui pourraient vous décevoir.

Ceci-dit, il est possible de se lancer dans l'installation de cet OS alternatif sur votre smartphone en passant par un script. Il fera l'installation pour vous, en bon feignant que vous êtes. Ce script, c'est magic-device-tool. Il est officiellement disponible pour Ubuntu 16.04.

Les appareils supportés sont les suivants :
  • BQ Aquaris E4.5 (krillin)
  • BQ Aquaris E5 HD (vegetahd)
  • BQ Aquaris M10 HD (cooler)
  • BQ Aquaris M10 FHD (frieza)
  • Meizu MX 4 (arale)
  • Meizu Pro 5 (turbo)
  • LG Nexus 4 (mako)
  • LG Nexus 5 (hammerhead)
  • Asus Nexus 7 2013 WiFi (flo)
  • Asus Nexus 7 2013 LTE (deb)
  • Asus Nexus 7 2012 3G (tilapia)
  • Asus Nexus 7 2012 WiFi (grouper)
  • Samsung Nexus 10 (manta)
  • OnePlus One (bacon)
  • Fairphone 2 (FP2) (Instable !)
Notez que le support du Fairphone est totalement expérimental et qu'il est certain que tout ne se passera pas comme prévu. On sait que l'OS tourne mais qu'il n'est pas possible de faire grand chose d'autre que de le regarder tourner. Je vous tiendrai au courant quand ça marchera : mon Fairphone 2 y aura droit.

Pour celles et ceux qui se demandent si cette procédure d'installation automatisée écrase complètement l'Android que vous traîniez avant : la réponse est oui. Il ne s'agit pas ici d'un utilitaire pour faire du dualboot UT/Android. UT va prendre toute la place qui lui revient et dégager l'OS anciennement installé.

Pour les utilisateurs d'UT, ce script permet aussi de changer de canal : passer de stable à développement.

Pour finir, UT n'est pas le seul OS supporté par ce script, vous pouvez aussi l'utiliser pour installer les OS suivants :
  • CyanogenMod (with or without GApps)
  • Maru OS
  • Sailfish OS
  • Phoenix OS
  • Factory Android Image
Ce genre de script, même s'il s'en occupe, ne dédouane pas son utilisateur de faire des sauvegardes de sa carte SD, de ses contacts, etc. La prudence, toujours la prudence.

Bonne chance aux courageux qui se lanceraient dans l'aventure !

Qobuz, ma musique

Rédigé par dada / 08 novembre 2016 / 10 commentaires




Je parlais de la consommation de musiques et des films en 2016 en racontant fièrement que j'achetais ma musique sans DRM et sans l'obligation de passer par une plateforme en particulier. Voici le moment de parler du service qui me permet de me sentir en accord avec mes principes : Qobuz.

Hey, ce n'est pas un placement produit, je n'ai pas d'actions chez ces gens-là : je suis juste un client content.

Il faut bien le dire, je ne m'attendais pas à (re)tomber sur une offre qui me permette de profiter de la musique que j'aime, en qualité FLAC (16bits), sans DRM et légalement.

Avec Qobuz, quand on achète un titre ou un album, il vient se placer dans la liste des trucs qu'on peut écouter en streaming depuis le site web, l'application de bureau (hors GNU/Linux) et l'application mobile. Ça, c'est pas trop mal mais j'avoue ne pas m'en servir. J'ai mon Sonerezh dans un coin et c'est pas en place pour faire de la figuration. Bref, c'est classique, on achète, on profite en streaming, mais ça ne m'intéresse pas.

Le truc, c'est la possibilité de télécharger les titres/albums. C'est la killer-feature comme on dit. C'est comme ça et uniquement comme ça que j'accepte de payer pour du culturel. Le site, chose incroyable en 2016, propose un lien tout simple pour rapatrier son achat à la maison. Pas de cochonnerie en Adobe Air ou je ne sais quels autres langages honteux.

Traînant de nouveau un smartphone sous Android, mais sans les Google Apps, j'avais peu d'espoir en m'essayant à l'installation de l'application officielle. Surprise : ça tourne sans ces dépendances tentaculaires ! Et en plus, en plus, il est possible de télécharger les morceaux en deux clics, sans maudits DRM ! Dingue, dingue et re-dingue : ce n'est pas qu'une pauvre application de streaming qui permet de faire de la fausse écoute hors ligne comme les autres.

De la fausse écoute hors ligne ? Oui, vous savez, les Spotify, Deezer et autres qui téléchargent vos playlists dans votre carte SD sans que vous puissiez y retrouver les morceaux tellement c'est hashé et DRMisé. La Qobuz App, elle, elle vous dépose vos morceaux dans votre téléphone. Et c'est tout.

Pour finir, je n'ai pas tout l'historique de ce site, même s'il est possible qu'il soit passé par des périodes difficiles, il a toute ma confiance. Pourquoi ? tout simplement parce que comme je télécharge mes achats sur mes disques durs, j'ai mes morceaux, j'en suis propriétaire. Ils peuvent couler, ça me brisera le cœur, mais ça ne changera pas ma vie. Contrairement aux autres, mais vous l'avez déjà compris.