Blog de dada

DevOps, bidouilleur et routard plein de logiciels libres

Archives 2016

Le problème du logiciel libre dans le cloud

Rédigé par dada / 10 janvier 2016 / 5 commentaires


En matière d'informatique dans les nuages, les logiciels libres et open source sont souvent des pointures. Qu'on parle d'ownCloud, de FreshRSS, du futur de Sonerezh pour ne parler que de ceux que j'utilise au quotidien, on se rend compte de leurs potentiels et de leurs intérêts : on se débarrasse de toutes contraintes pour ne faire que ce que l'on veut.

Pourtant, leur utilisation se heurte toujours à un problème : il faut avoir un nom de domaine et un serveur. Le nom de domaine est presque un souci négligeable quand on le compare à la gestion d'un serveur. Quelle distribution GNU/Linux ? Quel fournisseur ? Une fois qu'il est là, j'en fais quoi ? J'installe quoi ? Si on arrive à installer un petit quoi que ce soit, la question qui suit est la pérennité du serveur, sa stabilité, sa sécurité. Autant de choses qui font peurs et qui empêchent les Michus de se lancer dans l'aventure.

Je suis personnellement convaincu que ces services peuvent trouver leur place dans la vie numérique d'un grand nombre de personne une fois l'obstacle du serveur dépassé. Framasoft et sa campagne de Dégooglelisons internet montre qu'il existe un beau paquet d'utilisateurs qui aimerait se servir de la puissance du logiciel libre mais qui ne peuvent pas passer outre l'obstacle serveur.

Il existe des solutions pourtant : passer par des associations, comme Framasoft, passer par des fournisseurs de serveurs déjà configurés comme ceux de Scaleway ou se servir de Yunohost qui surcouche les traces de l'utilisation d'un serveur.
La première se veut être un POC, un Proof of Concept, une façon de montrer que les logiciels libres sont capables. La deuxième offre des outils intéressants mais ne dédouane pas l'utilisateur de savoir gérer un serveur. La dernière surcouche un fonctionnement complexe qui, sans prévenir, peut disjoncter et laisser l'utilisateur complètement perdu,

J'ai une idée en tête, je ne veux pas encore m'avancer sur sa définition, tellement elle me parait au choix trop simpliste ou trop tordue.

Mon matériel pour 2016

Rédigé par dada / 06 janvier 2016 / 10 commentaires


Pas de grosse nouveauté autour de mon équipement pour 2016. J'avais déjà changé de classe en passant d'un vieux Quad-Core (Q6600) par un Eight-Core (AMD FX-8350). La claque s'est bien faite sentir, surtout qu'en même temps, je suis passé de 4 à 8 Go de mémoire vive.

Au niveau où j'en suis, en utilisant Ubuntu 14.04, un seul écran, passant le plus clair de mon temps avec Firefox, Thunderbird et un nombre terrifiant de terminaux ouverts sur mes différents serveurs, mon vieux portable Dual-Core et ses 4 Go de mémoire vive avec lequel je supporte mes week-end en famille me va encore plutôt bien, même si le couple Firefox/Thunderbird s'amusent à me donner des sieurs froides.

Ubuntu 14.04 LTS donc. L'OS demande des ressources, mais pas tant que ça. Je suis largement au dessus des recommandations. C'est un diktat que je m'impose depuis des années qui fait que j'en suis là : pas de changement si ça marche. Je foutrais bien des claques à ces gens qui changent un bout de leur tour chaque trimestre parce que, soit-disant, c'est plus assez rapide. J'comprends pas.
Quand je change, c'est un peu un événement tellement c'est rare. Je fais parti de ceux qui se limitent à jeter leurs anciens équipement tellement il est usé. Tant que ça tient, ça tient, après poubelle.

Alors, pour terminer ma configuration de tueur et commencer 2016 avec un petit plaisir de la vie, je me suis attaqué au disque dur. Je tournais sur un vieux Caviar Green de 2 To, au 3/4 vide. Ceux qui savent un peu ce que c'est vous confirmeront que ce sont des disques durs de stockages et pas des trucs sur lequel on installe son OS. J'ai donc virer ce vieux coucou dont les grincements ne me manqueront pas.
Exit le vieux modèle de plusieurs To que je traînais, place au SSD !



Le SSD, c'est une claque, vraiment. Il parait que ce n'est pas encore super au point, mais mon choix était fait : un truc de 512Go est au chaud dans ma tour. Waaa, clairement, Waaa ! J'ai pris conscience de la puissance des ces bêtes là lorsque la réinstallation complète de mon OS et de mes outils s'est terminée sous la barre de la demi-heure : 30 min ! Ça remet les idées en place quand le téléchargement des paquets est plus lent que leurs installations. Et que télécharge jusqu'à 6Mo/s, pas théorique, du vrai.

Que dire du chargement des mastodontes que sont les Firefox, Thunderbird, TheGimp ou encore LibreOffice une fois la bête dans ma tour : la panade. L'envie de le tester en me faisant une partie de Dota2 ou autre se fait attendre mais le résultat doit être identique. C'est quand même con de sortir de genre de gadget et de ne plus avoir envie de lancer des gros jeux bien lourds.

Je suis vraiment content de cet achat et si j'en crois la pub, je suis tranquille pour presque 5 ans, ce qui va bien avec mon agenda de changement de matériel. D'ici là, mon processeur montrera des signes de fatigue et je pourrais me remettre une claque technologique sans me dire que je consomme comme un con.