Blog de dada

DevOps, bidouilleur et routard plein de logiciels libres

Apache.org hacké

Rédigé par inconnu / 30 août 2009 / Aucun commentaire

Le 27 août, à partir d'environ 18h00 UTC, un compte utilisé pour les sauvegardes automatiques du site web ApacheCon [..] a été utilisé pour télécharger des fichiers sur minotaur.apache.org. Le compte a été consulté en utilisant l'authentification par clé SSH de cet hôte.

Voilà ce qu'on peut lire sur Apache.org, dans un billet intitulé « Apache.org dowtime : Rapport initial ».

Ce que nous savons à cette heure-ci est qu'aucun des utilisateurs finaux n'ont été touchés par cet incident et que les attaquants n'ont pas été en mesure d'élever leurs privilèges sur les machines.
Bien que nous n'ayons aucune preuve que les téléchargements ont été touchées, les utilisateurs sont toujours invité à vérifier les signatures numériques dans les cas prévus.

Cheminement de l'attaque :
  • 27 aout - 18H00 : Intrusion dans la machine minotaur.apache.org (FreeBSD 7 Stable) et upload de fichier (dont des CGi).
  • 27 aout  - ??H?? : Rsync répercute automatiquement les fichiers uploadés vers les serveurs Web en production
  • 28 aout - 7H00 : Activation des fichier uploadés via HTTP
  • 28 aout - 7H45 : Découverte de la présence des « processus voyous » sur le serveur web eos.apache.org (OpenSolaris 10)
  • 28 aout - 7H55 : Par précaution, arrêt des machines infectées

Les principaux services proposés par Apache.org sont de nouveau accessibles. Les dégâts sont, semble-t-il, quasi nul mais l'équipe indique qu'il est plus que conseillé de vérifier l'intégralité des fichiers téléchargés. Des nouvelles plus précises de l'attaque seront publiées dès que possible.

Cette attaque pourrait relancer les questions de fiabilité des clés SSH, puisqu'il semble que ce soit par là que l'intrusion ait commencé.

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InfraRecorder : nouvelle version du Nero libre

Rédigé par inconnu / 29 août 2009 / Aucun commentaire

Une nouvelle version estampillée 0.50 de InfraRecorder vient de sortir.

InfraRecorder est un logiciel de gravure libre et complet pour Microsoft Windows XP/Vista/Seven. Il comble les besoins les plus simples comme la gravure des CD de musiques, des DVD des films de vacances... Il permet aussi de graver en 2 cliques des images ISO de nos distributions GNU/Linux préférées.

Cette nouvelle version apporte son lot de corrections et d'améliorations : voir le changelog.

Nul doute qu'il permettra aux utilisateurs des systèmes d'exploitation de chez Microsoft de profiter pleinement de leurs graveurs sans passer par l'ultra-connu Nero. De la même façon que ce dernier, InfraRecorder se divise en mode « complet » et en mode « Express », de quoi répondre aux attentes des utilisateurs occasionnels et des utilisateurs avancés.

InfraRecorder est vraiment un logiciel libre qu'il est bon d'utiliser avec Windows, au même titre que Firefox, OpenOffice ou Thunderbird ;)

Liens :


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Ubuntu a-t'il encore besoin de sa communauté ?

Rédigé par inconnu / 28 août 2009 / Aucun commentaire

Drôle de question quand on sait que les distributions GNU/Linux sont souvent ce qu'elles sont grâce à une communauté d'utilisateurs dévoués qui ne respirent que pour la fréquentation massive de leur morceau de banquise.

Si vous mettez de côté cette phrase à rallonge, je vous propose de cogiter sur cette question : Ubuntu a-t'il encore besoin de sa communauté ?

D'où vient-elle ? Du constat que Ubuntu est une distribution incroyablement simple et complète. Nul en doit être un génie de l'informatique ou un adepte de GNU/Linux et de la ligne de commande pour s'en servir. Sans troller volontairement : j'affirme que Ubuntu, c'est "Suivant, suivant, suivant, terminé". comme chez qui vous savez.

C'est depuis ce constat que j'ose dire : la communauté de Ubuntu, elle ne sert plus à grand chose.

Osé, toujours. Mais ce n'est pas un mal. C'est même impressionnant. Comprenez que cela signifie que cette communauté à bouclé la boucle. Elle à vraisemblablement la documentation la plus complète du monde GNU/Linux. Un soucis, la doc est là. Le travail de ces bénévoles n'a pas de valeur tant la qualité et l'exactitude sont au rendez-vous.

Maintenant, je vais nuancer mes propos. La communauté Ubuntu continue à maintenir un Wiki qui fait rêver le reste de la "linux-sphère" : efficace et complet. Elle est aussi là pour maintenir la convivialité d'un forum sur lequel je traîne depuis que je connais GNU/Linux, et même si je ne me sers plus de Ubuntu sur mes ordinateurs personnels.

Mais qu'en est-il de la quantité des nouveaux postes ? Je suppose, malheureusement, mais si on oublie les messages râlant sur la difficulté d'installer les drivers propriétaires et les messages des utilisateurs pestant contre la mise au point d'un wifi... et bien ça fait déjà un sacré de ménage.

À cela s'ajoute l'automatisation de X.org qui commence à tenir la route, à une gestion du réseau simpliste, au support du dualboot impeccable... que reste-t'il ? Des soucis indépendant du fonctionnement de Ubuntu !

Alors, permettez moi de conclure sur : La communauté Ubuntu devient la communauté du monde GNU/Linux. Elle n'est plus centré sur ses soucis, mais sur les soucis des programmes libres qu'utilise Ubuntu.

D'ailleurs, le Full Circle Magazine, le magazine de la communauté Ubuntu, offre aux utilisateurs de cette dernière des astuces et des outils qui ne tournent pas autour des difficultés qu'on peut rencontrer lors de l'utilisation de l'OS. C'est un magazine généraliste qui, si on en change la couleur et les screenshots (et encore, pas tous !) devient le magazine d'une autre distribution, de toutes les distributions.

J'avais besoin de parler de ce constat : je trouve celui-ci génial !

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Les distributions linux pour mobiles : l'isolement ?

Rédigé par inconnu / 28 août 2009 / Aucun commentaire

Un article rapide publié sur LeMondeInfirmatique déclare que les distributions GNU/Linux pour téléphone portable n'ont pas le moindre rapport entre elles, si ce n'est qu'elles sont issues du monde GNU et du kernel Linux. 

Étonnant, non ? Quand on sait que les distributions classiques (pour ordinateur) sont liées par le développement et l'amélioration conjoints des projets majeurs comme Linux, GNOME ou X.org, on peut se demander pourquoi cela ne serait pas le cas pour les versions "téléphone".

Rapide tour d'horizon

Moblin, soutenu par Intel, est basé dans sa version 2 sur Fedora. Ce système est donc lié à la dynamique de Red Hat Linux qui est reconnue comme étant l'une des entreprises les plus actives dans le développement et la diffusion de GNU/Linux sur PC. De plus, Fedora est toujours à la pointe de l'innovation et Red Hat Enterprise est un solution pour entreprise réputée très fiable. Moblin est donc bien placé pour faire le pont entre le développement pour PC.

Android est fait par Google, soutenu par Google et encadré par Google. Google met d'ailleurs a disposition des développeurs un SDK dédié à la création d'application pour Android. Ça reste du Libre, mais du libre "intra-Google". Gênant ? Pas vraiment : Google participe franchement à l'essor du Logiciel Libre de part le Summer Code, ses développeurs et sa volonté affichée de se place à l'opposer du comportement de la firme à la pomme.

Palm WebOS : Wikipedia nous dit bien que les applications sont écrites à l'aide des standards ouverts du web, tels que le HTML, XHTML, Javascript, JSON, etc. C'est tout bon, mais ça reste là encore du développement spécifique pour un appareil spécifique.

LiMo, Mobilinux, Openmoko Linux sont comme les autres : ce sont des système d'exploitation basés sur Linux et les standards libres et comme les précédemment cités, ils sont tous développés pour des appareils spécifiques. Notez que OpenMoko est la solution Libre par excellence.

Alors ?

Alors, est-ce qu'on est vraiment dans une situation de non-coopération entre les projets et de non-participation à la sphère Logiciel Libre ? Ni plus, ni moins que pour les distributions GNU/Linux qu'on utilise tous les jour sur nos ordinateurs. On retrouve un socle commun qu'il est dans l'intérêt de tous de voir évoluer et des spécifications voulues par les leaders des projets pour leurs engins.

Donc, monsieur le journaliste nous rappelle qu'il est difficile de faire comprendre aux gens que le développement des projets libres est nécessairement diversifié. La base est là même partout (Linux et GNU, *BSD) alors que la couche plus visible (Interface graphique / GUI, entre autre) varie souvent en fonction des orientations choisies. C'est normal et préférable : c'est de la concurrence saine.

De plus, analyser le comportement et l'évolution des distributions Linux pour téléphone portable me semble un peu prématuré :)

Photo par Austin Moody (C&c)
Edit : Changement du titre suite aux commentaires.

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Depuis "jouer sous GNU/Linux" jusqu'au "problème joueur"

Rédigé par inconnu / 28 août 2009 / Aucun commentaire

Il arrive que des nouveaux utilisateurs de GNU/Linux soient touchés d'une envie soudaine de jouer "comme d'habitude". Non, GNU/Linux, ce n'est pas une console de jeu.

Lorsqu'une personne migre vers une système libre, il est impératif qu'elle connaisse ses besoins les plus importants, qu'elle comprenne quelle va être son utilisation de GNU/Linux.

Un nouveau monde


Les systèmes d'exploitation libres ont des avantages certains : la stabilité, l'interopérabilité et la maîtrise du code source. Cela veut dire que l'utilisation de  ces derniers permet au nouvel utilisateur de découvrir un monde nouveau, plein de promesses et d'espoir : utiliser un ordinateur qui ne plante pas, qui ne fragmente que très peu, qui fait toujours ce qu'on lui demande et qui renvoie des messages d'erreur compréhensibles et donc possible à corriger. C'est ça GNU/Linux.

Maintenant, ce que je viens de dire ne s'applique pas aux joueurs windosiens.

GNU/Linux ne permet de profiter de ces jeux qu'à travers de bidouilles. Ces bidouilles sont remarquables. Le travail fournit pas l'équipe de Wine est impressionnant : ils partent de rien et pondent une système permettant une compatibilité correct, voir bonne, avec les logiciels Windows. Mais ce système n'est pas parfait, loin de là.

L'un des échecs principaux d'une migration hâtive provient souvent dans la non-compatibilité des logiciels créés pour XP ou Vista avec la distribution GNU/Linux utilisée.

Échec de la communauté du Libre


Ces échecs ne sont pas imputables à l'utilisateur ou à l'équipe du projet Wine. Ils sont imputables à la communauté du Libre toute entière.

Pourquoi ? Parce que nous ne sommes plus terre à terre. Nous sommes passionnés par notre bébé à tous : GNU/Linux. Nous avons assimilé les principes de partage, d'entre-aide et de bénévolat et ça se retourne contre nous. Nous ne voyons plus toujours nos défauts.

Notre enthousiasme pousse nos amis utilisateurs de PC à jeter un coup d'œil vers le Libre. C'est une bonne chose. Mais nous ne faisons pas, peu ou plus l'effort de déterminer les besoins du nouvel utilisateur.

Pourquoi encourager un joueur à passer sous Ubuntu, Debian, Frugalware ou autre ? C'est une aberration ! C'est certain, il y a des jeux qui tourne sous GNU/Linux sans le moindre souci : Counter-Strike, Warcraft III, KOTOR... pour n'en citer que parmi les plus connus. Ces jeux sont géniaux, mais anciens. Ils ont fait l'objet d'un travail acharné et c'est avec plaisir que nous pouvons en profiter sous nos OS libres.

Ces jeux qui nous piègent.


Nous montrons qu'il est possible de jouer à nos jeux préférés avec GNU/Linux, et nous en sommes fier. Mais c'est un mirage.
Quelle est la proportion de joueurs qui jouent encore à ces jeux ? Faible. Les joueurs qui débarquent chez nous sont le plus souvent des "gamers" adeptes des derniers jeux présentés à l'E3. Et ces jeux ne fonctionnent pas sous GNU/Linux !

Résumé en quelques lignes : Soyons à l'écoute des joueurs et soyons francs : Non, les jeux ne marchent pas correctement hors de quelques exceptions !

Pour aller plus loin


Le "problème-joueur" est révélateur d'un certain manque d'écoute qui trompe les nouveaux venus dans un autre domaine : la bureautique.

Je me souviens d'un père de famille venu se faire installe Ubuntu lors d'une Install Party organisée par la LUG Mirabellug. Il ne voulait pas de Vista et trouvait Ubuntu à son goût.

Ni une, ni deux, nous avons installé Ubuntu sur son ordinateur.

A la fin de l'installation, pendant la phase de configuration de son Wifi, je discute avec lui et il me raconte que son PC sert à travailler et que son boulot se sert énormément des PowerPoint... Drame ici aussi ! OpenOffice est très bon, mais pas pour lire les PowerPoint compliqués. Personne ne lui avait demandé ce qu'il faisait le plus souvent avec son ordinateur... on aurait évité cette boulette.

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