Blog de dada

DevOps, bidouilleur et routard plein de logiciels libres

Archives 2009

Vers la fin des producteurs ?

Rédigé par inconnu / 18 septembre 2009 / Aucun commentaire

les producteurs dont le métier consistait à apporter la musique des artistes aux consommateurs n’ont plus leur raison d’être aujourd’hui.

Voilà ce qui ressort d'un billet publié sur Numerama ce vendredi 18 septembre. Soit 3 jours après l'adoption de la loi HADOPI 2 par l'Assemblée Nationale. De justesse : 285 pour, 225 contre.

C'est vrai ? On peut dire ça comme ça ? 

Si on en juge par le comportement des adeptes d'internet : pourquoi pas. Les producteurs ne sont plus les seuls à pouvoir promouvoir les artistes qu'ils ont sous leurs ailes. L'internaute, le blogger, l'utilisateur de identi.ca, twitter ou facebook possède un pouvoir de promotion aussi important que son ancêtre le « producteur classique ».

Comment est-ce possible ? Ce qui suit devrait vous permettre de comprendre ce que je crois être une belle démonstration de l'effet « boule de neige ».

  • Les grands utilisateurs des outils de microblogging ont parfois des milliers de followers qui répercutent à leurs échelle les messages édités par ces grands des réseaux sociaux.
  • Les bloggers peuvent drainer une quantité folle de visites. Ce modeste blog brasse des milliers de visiteurs par mois et celui de Korben en draine plusieurs dizaines de millier !
  • Facebook est son fonctionnement même permet à une vidéo de faire le tour du web en un temps record.
  • DailyMotion et Youtube hébergent une quantité faramineuse de vidéos réalisées par des anonymes.

En somme, Internet permet à qui le souhaite de faire la promotion de son artiste préféré à travers des outils simples et accessible à tous. C'est de la concurrence déloyale. Les producteurs ne sont pas à même de lutter contre ce nouveau mode de fonctionnement : le fanboy devient le producteur le plus efficace.

Internet n'a pas simplement apporté un outil puissant de partage de contenu et de connaissance.

Il a aussi apporté avec lui un courant de pensée qui va de pair avec cette évolution : les licences libres que nous, libristes, défendons, permettent d'encadrer cette frénésie de partage et de diffusion dans les meilleurs conditions possibles. Elles apportent le respect de la source d'information, la liberté de la diffusion et la possibilité de partage et le droit à la modification.

Ce que les anciens modèles de diffusion n'ont pas compris, c'est que le fanboy adore modifier les titres de son artiste préféré pour pouvoir faire écouter des morceaux de choix à ses amis via les réseaux sociaux auxquels ils appartiennent tous. Et ça ne se limite pas à la musique.

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Telepathy : Vidéo et audio compatible avec MSN !

Rédigé par inconnu / 15 septembre 2009 / Aucun commentaire

Guillaume Desmottes vient de l'annoncer sur son blog : Empathy permet enfin les conversations audio/vidéo avec MSN !

Comment faire ? Il faut installer ce qui suit :

Pour le moment, ça ne fonctionne qu'avec Empathy, le client de messagerie instantanée de GNOME, mais la magie du monde libre fait que ça va se répandre partout et que nous retrouverons ces fonctionnalités dans Pidgin et autre !

Je ne peux pas m'en servir avec ma Debian Squeeze. Les paquets ne sont pas assez à jour. Par contre, nul doute que les mainteneurs de Frugalware vont vous envoyer ça dans les dépôts current incessamment sous peu ! Il ne faut pas non plus douter de l'apparition d'un paquet tout fait dans un PPA pour Ubuntu et l'arrivée d'une première version dans les dépôts unstable de Debian.

C'est une bien bonne nouvelle. Ne pas pouvoir utiliser la vidéo et l'audio de Windows Live Messenger pesait, pour certain, sur leur utilisation de GNU/Linux. Ça ne sera plus le cas.

J'espère que Microsoft ne va pas empêcher ceci en modifiant son protocole de communication. M'enfin, laissons les idées noires de côtés et profitons de la nouvelle qui, je pense, va rapidement faire le tour du monde libre ! ;)

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Debian Lenny et les dépots "unstable"

Rédigé par inconnu / 15 septembre 2009 / Aucun commentaire

Note : Manipulations sans risque de désintégration, mais déconseillées si vous souhaitez éviter le moindre petit problème

Debian Lenny, c'est vachement bien, mais Debian Lenny un peu plus à jour, c'est vachement mieux.

Les versions de mes deux logiciels préférés sont vieillissantes, à savoir OpenOffice, Pidgin et The GIMP et leurs dernières versions (OpenOffice 3.1, Pidgin 2.5.4 et The GIMP 2.6.5 ) me tentent terriblement.

Problème : elles ne sont pas disponibles dans les dépôts de Lenny.

Solution : Jouer avec les dépôts Unstable.

On ajoute les dépôts à son sources.list en faisant bien attention de commenter la totalité des dépôts déjà présents avec un # devant la ligne.

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ unstable main
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ unstable main

Dans ces conditions, je préconise l'utilisation de Synaptic pour jouer avec les paquets.

Recharger les dépôts, recherchez les logiciels que vous voulez mettre à jour. Pour OpenOffice, Pidgin et The GIMP, il n'y a pas de manipulations ardues à faire, sélectionnez simplement les mises à jour et appliquez !

(Sachez que pendant un temps, il fallait jongler avec plusieurs dépôts...)

Et voilà le travail en image :

miseajour.png

MàJ : Mon thème

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Les distributions GNU/Linux libres de la FSF

Rédigé par inconnu / 13 septembre 2009 / Aucun commentaire

Le Free Software Foundation (FSF) a annoncé aujourd'hui la mise à jour de sa liste de distributions GNU/Linux totalement libres, comprenant l'ajout d'une nouvelle distribution appelée Kongoni et de Trisquel 3.0.

Voici la liste au complet :

Les critères qui font qu'une distribution GNU/Linux est libre au regarde de la fondation sont :

  • Une distribution libre ne doit pas orienter les utilisateurs vers l'obtention de toute information non-libres pour un usage pratique, ou les encourager à le faire.
  • Une distribution libre ne peut pas inclure des logiciels libres qui ne peuvent être construits qu'en utilisant des logiciels non-libres.
  • Une distribution libre ne doit pas contenir de firmware non libre.
  • Il est inacceptable d'utiliser les marques afin restreindre la copie et la redistribution de la distribution ou d'une partie. Les marques sont tolérées quand elles protègent, par exemple,un logo ou un nom.
  • La documentation d'une distribution libre doit être sous licence libre et ne doit pas donner au utilisateur des moyens pour installer des logiciels non libres. À la limite, une exhortation claire et grave de ne pas utiliser le programme non-libre pourrait rendre la documentation acceptable.
  • Elle ne doit pas avoir un nom proche d'une distribution non libre afin d'éviter toutes confusions.

Pour finir, la FSF ne rejette pas une distribution libre si elle viole des brevets ou et susceptible de violer un ou des brevets. C'est généralement difficilement prouvable, et la formulation des brevets rend souvent leur respect impossible. De plus, le non respect, par inadvertance, des règles précédentes n'exclue pas automatiquement une distribution de la liste ci-dessus.

Personnellement, je trouve que c'est règles sont idéales. Mais comme tout idéal, il est dur à atteindre. De plus, c'est assez difficile de se passer de certain bout de code non-libre à moins de changer son matériel, ce qui n'est pas possible pour chaque libriste convaincu.

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Happy Hackers à Besançon

Rédigé par inconnu / 12 septembre 2009 / Aucun commentaire

Ces évènement se sont déroulés du 7 au 11 septembre Grand Kursaal de Besançon.

Le hacker est un passionné d'informatique, souvent très doué, dont les seuls objectifs sont de "bricoler" programmes et matériels (software et hardware) afin d'obtenir des résultats de qualité pour lui-même, pour l'évolution des technologies et pour la reconnaissance de ses pairs.

La définition des hackers est clairement donnée sur le site officiel de la manifestation. Exit la définition populaire de ce mot. Non, c'est le cracker qui utilise sa connaissance de l'outil informatique pour forcer des barrières de sécurité dans des buts répréhensibles.

Les hackers de Besançon ont organisé un évènement regroupement des passionnés de sécurité informatique du monde entier. Ce genre de manifestation est tellement étrange qu'elle à mérité les gros titres de l'Est Républicain :

Ces spécialistes capables de s'infiltrer dans des systèmes informatiques les plus sophistiqués ont écouté religieusement le gourou du logiciel libre, Richard Stallman. Le créateur, en 1983, des logiciels « GNU » repris depuis par « Linux » croît qu'un logiciel se perfectionne en passant de mains en mains.

Bon, encore l'abus de langage courant : le journaliste parle de « cracker » et non de « hacker ». Peut-être a-t-il raison tant la suite de l'article traite des moyens mis au point par des personnes malveillantes pour infiltrer et exploiter les infrastructures informatiques (prendre le contrôle d'un site internet, voler des identités bancaires, prise de contrôle à distance d'un ordinateur...).

Ils parlent aussi des attaques de la Russie contre la Georgie qui appuient le témoignage d'un hacker russe soulignant l'importance du besoin de sécurité informatique qui, dans ce cas, se mêle à la politique. On se rend compte que sécurité informatique est un enjeu crucial dans bien des domaines : privé, public, international, militaire...

Chose à noter : on retrouve en première page d'un journal grand public « GNU », « Linux » et « logiciel libre » et une photo de RMS. Autant dire que j'ai eu du mal à y croire. On ne saura pas l'impact que ça a eu dans ma région, mais ces mots se font connaitre, pour mon plus grand plaisir.Le logiciel libre est sorti de son trou le temps d'une journée.

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