Blog de dada

DevOps, bidouilleur et routard plein de logiciels libres

Counter Strike

Des jeux vidéos sous Linux, mais oui !

Rédigé par dada / 09 décembre 2014 / 7 commentaires


Je me souviens de mes jeunes années sous GNU/Linux, lorsqu'Ubuntu me faisait suer en ne reconnaissant pas ma carte graphique ATI ou que mon Wifi n’était pas foutu d’être stable.

A l’époque, je jouais à des versions de Counter-Strike que les moins de 25 ans ne sont plus fichus de reconnaitre. Pour y jouer : la croix et la bannière. Il fallait installer Wine et réussir à installer Half Life puis son add-on CS pour éventuellement réussir à lancer le jeu. Je ne parle pas d'une partie, juste de l’accès au menu de CS. Souvenez-vous que Steam n'existait pas encore.

Ca pouvait réussir mais les résultats obtenus en bout de parcours transformaient cette manipulation en PoC plus qu'en séance de jeu relaxante.



Un peu plus tard, je me souviens avoir réussi l'installation de Warcraft III. Les développeurs de Wine abattaient un boulot considérable et le joueur que j’étais pouvais profiter d'un des RTS les plus enivrants de son époque. L'installation se passait particulièrement bien, en faisant attention, et les performances étaient au rendez-vous. Notez quand même que War III n’était plus d'une première jeunesse, mais qu'importe !

Je passe rapidement sur les 4 mois passés sous World of Warcraft avec mon frère. Même à deux, on n'a jamais réussi à y accrocher. Ceci-dit, sans que je me souvienne pourquoi, Wine et WoW se mêlaient très bien. Le jeu fonctionnant avec OpenGL et pas le vilain DirectX, ça devait aider.

En 2014, nous sommes dans une air que les jeunes utilisateurs de GNU/Linux ne cernent peut-être pas assez bien. Nous pouvons installer des jeux nativement, y jouer correctement et le tout sans se prendre le choux ! Je ne ferais pas mon vieux con, mais bordel que c'est incroyable !

On n'aime peut-être pas Steam, mais avec lui, nous pouvons voir apparaitre des annonces comme celle-ci sans que ça ne face tilter l’utilisateur de GNU/Linux moyen.

C'est incroyable.

Je ne parle pas du fait que c'est une plateforme propriétaire, que les jeux ne sont pas libres, qu'il reste du boulot au niveau des pilotes graphiques, que la ludothèque est encore pauvre. On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la main de la crémière en quelques années.

J’apprécie l’évolution de la situation, tout simplement.